Bilan des Championnats du Monde de Natation Budapest 2017
Voici comme promis le bilan que je vous fais des Championnats du Monde 2017 qui se sont déroulés dans la Cathédrale flambant neuve de la Natation à Budapest. Capitale de la Hongrie qui n’est autre, selon moi, le pays de la natation et du water polo dans le monde !
Une nouvelle ère ?
Des Championnats qui marque le renouvellement, après la retraite du plus grand, Michael Phelps et de la plupart des cadres de l’équipe de France, j’en reparle à la fin de cet épisode. Renouveau, oui par l’Américain Caeleb Dressel avec son triplé individuel sur les 50, 100m NL et 100m Pap. Il faisait déjà parti de l’équipe de relais américaine aux JO de 2016 à Rio en compagnie de Phelps, une sorte de passation de pouvoir. Beaucoup l’annonce comme le nouveau Michael Phelps, mais encore faut-il qu’il fasse ses preuves dans d’autres épreuves comme le 4 nages et d’affirmer une certaine polyvalence comme son ainé avant de pouvoir prétendre lui succéder.
Les Etats Unis en grande pompe, comme d’habitude
Les relais qui ont été dominé par les Américains avec ce même Dressel chez les Hommes sauf au 4x200m NL où les Britanniques ont commis le Hold-Up parfait avec un James Guy réalisant l’un des 200m les plus rapide de tous les temps. Dans les relais mixtes toujours que les Américains, tout comme chez les femmes mais en compagnie d’une certaine Katie Ledecky qui confirme sa domination du 400 au 1500m NL, elle devient de se fait avec tous ces nouveaux titres individuels en relais la recordwoman du nombre de titre en championnat du monde avec 14 unités dépassant amplement sa compatriote Missy Franklin. Elle a été bousculé cependant sur le 200m par la grande dame prénommé Federica Pellegrini, la vétérante du moment qui répond toujours présent avec son 3ème titre mondial sur la distance. Litalie qui fut aussi présente avec Gregorio Paltrinieri sur le 1500m (en bronze au 800m) mais aussi Gebriele Detti dominant le 800m. Accompagné de l’Australien Mack Horton, lui aussi médaillé en bronze au 1500m mais aussi en argent au 200m NL, dominé par le Chinois Sun Yang, qui signe le doublé avec son titre sur le 400m NL. Tout comme la Russe Yuliya Efimova (argent sur le 50m Brasse, bronze sur le 100m brasse mais surtout l’or sur le 200m brasse) confirme un an après Rio, mais cette fois-ci, ils ne se font beaucoup moins huer par le public suite aux affaires de dopage les concernant ces dernières années.
Brassez les gens !
Pour rester sur la Brasse, notons la confirmation de Lilly King avec ce doublé 50/100m après son titre à Rio sur le 100m ainsi que le grand Adam Peaty sur ces mêmes distances chez les hommes, également titré à Rio l’année dernière mais déjà double champion du monde à Kazan en 2015. Pour continuer dans le domaine des confirmation, à noter le titre sur 200m Pap pour Chad Le Clos, de Simone Manuel titrée sur le 100m NL et médaillée de bronze au 50m. Pernille Blume, certe titrée à Rio sur le 50m mais qui fait bonne figure sur le 100m en bronze cette fois-ci.
Toujours et encore des confirmations …
Ensuite, toujours au niveau des confirmations, on note celle de la Grande Sarah Sjöström, une des rares rescapées de l’époque des combis en polyuréthane, qui marque là un triplé individuel sur les 50m Nln 50 et 100m Pap sans oublier sa médaille d’argent au 100m NL. Elle était déjà bien connu du grand public, mais elle s’inscrit désormais dans l’Histoire de la Natation féminine. Ranomi Kromowidjojo est également toujours là avec ses deux médailles d’argent sur les 50m NL et Papillon. Mireia Belmonte, l’Espagnole qui réitère son titre olympique de Rio sur 200m Papillon. Ils étaitent chez eux les Hongrois, et Katinka Hosszu a su géré avec ses 2 titres sur les 200 et 400m 4 Nages, tout comme ses compatriotes Kristóf Milák, László Cseh et Dávid Verrasztó, tous les 3 médaillés d’argent sur les 100, 200m papillon et 400m 4 Nages devant un public extraordinaire acquis à leur causes. Ça n’a pas empêcher par contre la défaite chez les Hommes en Water Polo de l’équipe de Hongrie face à la Croatie en finale !
Quelques révélations au niveau mondial comme le Britannique Benjamin Proud titré sur le 50m pap et l’Américain Chase Kalisz, auteur du doublé sur les 200 et 400m 4 nages masculin.
Les dossistes américains Matt Grevers et Ryan Murphy sont toujours présents sur les podiums avec une médailles d’argent et de bronze à chacun, sur le 50 et 100m pour le premier et le 100 et 200m pour le deuxième.
La France dans tout ça ?
Le 50m dominé sans grande surprise par Camille Lacourt qui finit sa carrière de toute beauté. Avec le bronze de Mehdy Metella sur le 100m NL, la France ramène une très maigre moisson, bien qu’il y ait eut plusieurs autres finalistes comme Melanie Henique, Jeremy Stravius, Anna Santamans ou encore Charlotte Bonnet. Mais c’est surtout dans la nage en eau libre que vient le grand bonheur de la Natation Française, puisque rien de moins que 4 épreuves sur les 7 sont dominés par des Français, en équipes mais aussi en individuel avec Marc-Antoine Olivier que l’on retruve en bronze sur le 10km, Axel Reymond sur le 25km. Aurélie Muller titrée au 10km et médaille d’argent au 5km. Sans compter la médaille d’or au plongeon en couple de Matthieu Rosset
Laura Marino, chose à souligner, car il est très rare que la France remporte un titre, voire même une quelconque médaille en plongeon.
La France en Natation en bassin est en crise ? Je ne pense pas. Vu que d’autres grandes nations de la natation historiquement font pire comme l’Allemagne, avec qu’une seule médaille d’argent de Franziska Hentke sur 200m Pap …
Je reste confiant, surtout que la FFN respire le renouveau avec un changement à la présidence avec Gilles Sezionale. Je ne dis pas que Francis était un mauvais président, bien au contraire. Il a connu sous ses ailes le plus grand âge d’or de la Natation Française. Il a fait son temps, il devait de partir.